La Commission glaciologique, fondée en 1869, suit de très près les mouvements et la densité des glaciers, qui constituent de bons indicateurs des tendances climatiques générales. Les derniers chiffres publiés confirment que la quasi-totalité des glaciers suisses sont en train de fondre inexorablement. Sur 87 glaciers observés durant la période 2004/05, 79 se sont rétractés tandis que 7 seulement n'ont pas bougé. Le recul le plus spectaculaire a été observé au glacier du Trift, dans le canton de Berne, qui a perdu 216 mètres.
Aussi désagréable que soit la certitude de la fonte des glaciers, les habitants des villages situés à leur pied savent que ce phénomène n'aura pas pour seul effet d'augmenter petit à petit le débit des eaux dans leurs vallées mais que le danger peut venir de l'eau retenue par de la roche et des débris - des «barrages» qui risquent de céder sous la pression et de libérer des torrents dévastateurs pour des régions entières.
Si les glaciers représentent une menace indiscutable lorsqu'ils fondent et si leur retrait peut être terriblement rapide, on doit se souvenir qu'ils ont considérablement fluctué au cours des siècles. (Non qu'il y ait lieu de rester indifférent pour autant : aux facteurs de réchauffement naturels s'ajoutent pour la première fois, dans la période de réchauffement que nous connaissons, les effets de l'activité humaine.) Historiens et scientifiques parlent d'une « période de réchauffement médiéval » et d'une « petite ère glaciaire » ayant eu lieu au cours du millénaire écoulé. Les avis des chercheurs divergent quant à la date précise de ces événements. Ce dont tous sont certains en revanche, c'est que du milieu du 17e siècle au milieu du 19e siècle, il faisait beaucoup plus froid que de nos jours.
Aussi désagréable que soit la certitude de la fonte des glaciers, les habitants des villages situés à leur pied savent que ce phénomène n'aura pas pour seul effet d'augmenter petit à petit le débit des eaux dans leurs vallées mais que le danger peut venir de l'eau retenue par de la roche et des débris - des «barrages» qui risquent de céder sous la pression et de libérer des torrents dévastateurs pour des régions entières.
Si les glaciers représentent une menace indiscutable lorsqu'ils fondent et si leur retrait peut être terriblement rapide, on doit se souvenir qu'ils ont considérablement fluctué au cours des siècles. (Non qu'il y ait lieu de rester indifférent pour autant : aux facteurs de réchauffement naturels s'ajoutent pour la première fois, dans la période de réchauffement que nous connaissons, les effets de l'activité humaine.) Historiens et scientifiques parlent d'une « période de réchauffement médiéval » et d'une « petite ère glaciaire » ayant eu lieu au cours du millénaire écoulé. Les avis des chercheurs divergent quant à la date précise de ces événements. Ce dont tous sont certains en revanche, c'est que du milieu du 17e siècle au milieu du 19e siècle, il faisait beaucoup plus froid que de nos jours.